Conseils environnement salle de bain
Je préfère la douche au bain
Le compte est bon Prendre une douche plutôt qu’un bain, c’est diviser au minimum par trois sa consommation d’eau : ce calcul est valable si le robinet est coupé pendant que l’on se savonne et que l’on ne prolonge pas inconsidérément le plaisir de la douche.
Une douche de 4 à 5 minutes consomme 30 à 80 litres d’eau et un bain 150 à 200 litres.
Je lutte contre les fuites
Vérifier le débit Un bon moyen pour traquer les fuites d’eau, c’est de relever le compteur le soir avant de se coucher et de faire la même chose le matin, sans avoir ouvert ni robinet ni appareil ménager : si les chiffres sont identiques, tout va bien. Sinon, il y a une fuite. Au total, les fuites sont à l’origine d’un gaspillage qui représente 20 % de notre consommation.
Retrousser ses manches La plupart du temps, il s’agit d’un simple joint défectueux : cela vaut la peine d’apprendre à le changer.
Les fuites (en eau potable gaspillée par jour) :
- Un robinet = jusqu’à 120 litres
- Une chasse d’eau = 600 litres, soit la consommation/jour d’une famille de 4 personnes.
J’optimise ma chasse d’eau
Réduire le volume En mettant une brique ou une bouteille lestée dans le réservoir des toilettes, cela diminue d’autant la consommation d’eau.
Adopter le double débit Des chasses d’eau économiques proposent aujourd’hui deux types de débit : 3 ou 6 litres d’eau, contre 9 litres pour une chasse d’eau classique.
Récupérer l’eau Avant de construire son logement, il est intéressant d’étudier la possibilité d’un second réseau d’eau non potable, par exemple raccordé à un réservoir alimenté par de l’eau de pluie.
En France, une personne utilise en moyenne 30 litres d’eau par jour pour ses WC, soit 20 % de sa consommation quotidienne.
Je ne jette rien dans les toilettes
Rester vigilant Évitez une utilisation abusive des produits anti-bactériens, utilisés pour désinfecter les WC : ils perturbent aussi les stations d’épuration, qui se servent des bactéries pour dépolluer les eaux usées. En revanche, le papier toilette recyclé, c’est bon pour l’environnement !
Un geste lourd de conséquences Tampons hygiéniques, couches, médicaments, piles, peintures, solvants, détergents… la cuvette des WC n’est pas une poubelle. Tous ces éléments altèrent le bon fonctionnement des stations d’épuration. Mal éliminés, ils se retrouvent en milieu naturel et dégradent l’environnement.
Je contrôle le débit des robinets
Une double action Économiser l’eau chaude, c’est économiser à la fois l’eau et l’énergie nécessaire à son chauffage. Il existe aujourd’hui des dispositifs simples, à poser sur les robinets ou les flexibles de douche, qui limitent sensiblement la consommation, tout en conservant la même efficacité d’utilisation.
La bonne position Laisser de préférence les robinets mitigeurs en position “froid” pour éviter de demander de l’eau chaude ou tiède alors qu’on a besoin, la plupart du temps, d’eau froide.
Réduction du débit d’eau par équipement :
- Robinet mitigeur : 10%
- Aérateur (ou mousseur) : 30 à 40 %
- Pomme de douche “éco”: 50 %
Je ferme le robinet
Une attitude responsable Un robinet qui coule sans raison doit déclencher un réflexe de fermeture immédiat. La quantité d’eau économisée dans ce cas est énorme. Dans cet esprit, lorsque l’on se brosse les dents, il est préférable de se rincer avec un verre à dents (10 000 litres d’eau gaspillés par an). De même, il est facile de remplir un peu le lavabo pour nettoyer son rasoir.
- Brossage de dents = 12 litres/minute si on laisse couler l’eau
- Rasage “au fil de l’eau” = 18 litres
Je traque les bouchons
Anticiper pendant la toilette Les cheveux et autres matières organiques sont une source de bouchons dans les canalisations. Après la douche, le bain ou la coiffure, il suffit de les récupérer et de les jeter dans la poubelle, afin d’éviter ces désagréments.
Je choisis mes lessives
Une sélection rigoureuse À quels critères doit aujourd’hui répondre une lessive pour préserver l’environnement ?
- Elle doit être concentrée (plus de produit pour moins d’emballage)
- Elle doit contenir des tensioactifs (agents lavants) d’origine végétale
- Elle doit, dans l’idéal, être “écolabellisée”.
Encore un petit effort En ce qui concerne le dosage, il faut se baser sur les quantités minimales conseillées, voire un peu moins : message qui commence à être reçu, à en croire la consommation moyenne de poudre, qui est passée de 150 g par lavage en 1997 à 110 g en 2002. Ce pas en avant a permis de réduire de 100 000 tonnes la masse totale de lessive utilisée.
L’important dans le choix d’une lessive est le temps qu’elle met pour se dégrader complètement. Moins de 28 jours est un bon objectif.
J’utilise bien mon lave-linge
Adopter le bon programme Faites tourner votre lave-linge de préférence quand il est à pleine charge. Lorsque votre machine n’est pas pleine, la touche “éco” ou “demi-charge” permet d’économiser non seulement de l’eau, mais aussi 25 % d’électricité en moyenne.
Bien investir Lors de l’achat d’un lave-linge, choisir de préférence un modèle de classe A ou A+.
Laver à basse température Laver à la température la plus basse possible est recommandé : un lavage à 40°C consomme 3 fois moins qu’un cycle à 90°C, et en plus, il préserve le linge. Éviter le prélavage. Cette opération n’est plus nécessaire avec les textiles modernes et cela représente 15 % d’énergie économisée.
Essorer à grande vitesse Si la matière des textiles l’y autorise : l’opération, plus brève, consomme moins d’électricité et le linge sèche plus vite.
Adopter les auxiliaires de lavage Constituées de caoutchouc recyclé, ces boules, glissées avec le linge dans le tambour de l’appareil, sont très efficaces : 30 % d’eau et 20 % de lessive en moins.
Chaque foyer français consacre 12 % de sa consommation d’eau au lavage du linge
Je me sers du fil à linge
Profiter du soleil et du vent La corde à linge ou l’étendoir sont des moyens naturels pour faire sécher le linge. Le sèche-linge électrique dépense environ 250 kWh par an, soit 15 % de la consommation annuelle d’électricité (hors chauffage).
Sur un an, un sèche-linge consomme deux fois plus d’énergie qu’un lave-linge utilisé à 60°C.
Conseils environnement grenier et cave
Je réutilise les objets
Réfléchir avant de jeter Vider son grenier ou sa cave n’implique pas automatiquement de remplir ses poubelles.
Il existe de nombreuses associations qui récupèrent les livres, les vêtements, les jouets, les appareils ménagers et toutes sortes d’objets qui ne servent plus. Les vide-greniers, les brocantes ou encore les dépôts-ventes sont aussi de bons moyens de recycler ce dont on n’a plus l’usage.
Contacts : Associations Emmaüs ou Récupe
Prolonger la vie d’un objet évite les déchets et peut faire des heureux.
J’entretiens mes appareils de chauffage
Une mesure de sécurité Pour garantir la sécurité, la fiabilité et la longévité d’une chaudière, il est recommandé de souscrire un contrat d’entretien avec une société agréée. De même, il est conseillé de purger régulièrement les radiateurs afin qu’ils conservent toute leur efficacité.
Un entretien régulier, c’est 8 à 12 % d’énergie consommée en moins.
Je remplace ma chaudière
Bénéficier des progrès de la technique Avec les nouvelles chaudières “basse température” ou “à condensation”, les économies d’énergie représentent de 25 à 40 %. De plus, les nouvelles installations produisent moins de gaz à effet de serre : en France, le remplacement de toutes les chaudières de plus de 20 ans éviterait le rejet d’au moins 7 millions de tonnes de CO2.
Profiter de la fiscalité Depuis le 1er janvier 2005, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) est accordé sur l’achat d’une nouvelle chaudière : 15 % pour un modèle “basse température”, 25 % pour un modèle “à condensation”.
Remplacer tous les 15 ans une chaudière, c’est réduire d’au moins 15 % l’énergie consommée.
J’isole mon logement
Retenir la chaleur Empêcher la chaleur de s’échapper est une façon économique de se chauffer : l’isolation d’un logement réalisée avec soin peut réduire la consommation de chauffage par 3 ou 4. Les joints d’étanchéité des fenêtres, les rideaux et les tentures sont aussi très utiles pour bien isoler.
ATTENTION calfeutrer est une bonne chose si la ventilation est efficace. Sinon, des problèmes d’humidité et de qualité de l’air peuvent surgir.
Baisser ses impôts Depuis le 1er janvier 2005, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) de 25 % est accordé sur l’achat des matériaux d’isolation thermique.
Protéger les installations Le ballon d’eau chaude et les canalisations sanitaires font partie des éléments à isoler thermiquement, surtout s’ils sont situés dans un local non chauffé.
Économies d’énergie liées à l’isolation :
- Toit et murs : 10 à 30 %.
- Fenêtres à double vitrage : 10 %, en moyenne.
- Planchers au-dessus du garage ou du vide sanitaire : 5 à 1 %.
J’ai recours aux énergies renouvelables
Privilégier le naturel Les énergies renouvelables préservent les énergies fossiles et participent à la lutte contre l’effet de serre : le bois, le solaire, l’éolien, la géothermie peuvent être des solutions idéales pour chauffer une maison. L’ADEME offre une aide précieuse aux particuliers : étude de situation, définition du système le mieux adapté à chacun et soutien financier pour sa mise en place.
L’avantage du solaire Le chauffe-eau solaire est une solution souvent très intéressante : Il couvre entre 40 et 80 % des besoins selon l’emplacement des capteurs et la région, voire 100% en été. Il se rentabilise facilement et ne rejette pas le moindre gramme de CO2 dans l’atmosphère.
Une fiscalité favorable Depuis le 1er janvier 2005, un crédit d’impôt (ou la somme correspondante si vous êtes exonéré) de 40 % est accordé sur l’achat de ce type d’équipement.
Un appareil de chauffage labellisé “Flamme Verte” économise 30 % de bois de chauffage par rapport à un appareil classique.
Conseils environnement garage
Je vais dans les stations de lavage
Une discipline pour tous Laver sa voiture devant la maison, c’est envoyer directement dans les égouts ou dans la nature les hydrocarbures, les graisses et autres solvants. Les centres de lavage spécialisés sont équipés de bacs de décantation qui traitent ces éléments polluants. Cependant, comme il est facile de se laisser aller à la surconsommation d’eau dans ces centres, il faut rester vigilant.
Je dépose les produits toxiques dans un lieu agréé
Attention, danger Les produits tels que solvants, essence, détergents, peintures, décapants, piles… sont dangereux pour l’environnement : en aucun cas ils ne doivent être jetés dans un lavabo, une cuvette de WC, une poubelle ou des égouts. Ils doivent impérativement être déposés à une déchetterie.
La pollution au plomb Depuis le 1er juillet 1998, les batteries usagées doivent obligatoirement être déposées dans un centre agréé (garage ou déchetterie) pour y être traitées ; les acides qu’elles contiennent provoquent des pollutions durables au plomb.
Récupérer l’huile Les huiles de vidange doivent être portées à une déchetterie, où un conteneur de récupération les attend. Certains garagistes ou commerces de la distribution automobile les reprennent aussi.
3 litres d’huile usagée = 1 litre d’huile entrant dans la composition de nouveaux lubrifiants. Un litre d’huile usagée jeté dans la nature pollue une surface d’eau de plus de 10 000 m² soit l’équivalent de 2 terrains de football.
J’entretiens mon véhicule
Sécurité pour tous Un véhicule en bon état est avant tout un gage de sécurité pour tous les usagers de la route.
Surveiller la pression des pneus 70 % des automobilistes roulent avec des pneus mal gonflés, ce qui entraîne une usure plus rapide et une surconsommation de carburant. 0,3 bar de pression en moins, c’est déjà 1 % de consommation en plus. Il existe des pneus “basse consommation” qui réduisent celle-ci jusqu’à 5 %.
Penser à la révision Un véhicule doit être réglé et révisé régulièrement (carburation, allumage, filtre à air, niveaux des liquides…), et passer le contrôle technique : tous les 2 ans à dater du 4ème anniversaire de sa 1ère mise en circulation. Tous les ans pour un véhicule utilitaire.
Contrôler le filtre à air S’il est encrassé, il peut entraîner une consommation supplémentaire de 3 %.
Un véhicule mal entretenu et mal réglé consomme facilement 10 % de carburant en plus et pollue 20 % de plus.
Dessins réalisés dans le contexte de la Cop21, diffusés par Greenpeace © Tena – Jiho – Aurel | Cartooning for Peace