Recettes de santé par les plantes

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Recettes de santé par les plantes, page 1 :
Liste des recettes

Aubépine, bouillon blanc, bouleau, bruyère, buis, chêne, chèvrefeuille, chicorée sauvage.


Recettes de santé par les plantes. Chiendent
Chiendent

Chou

Ampoules, anthrax, bronchite, brûlures, contusions, coqueluche, eczéma, enrouement, entorse, foulure, gangrène, lumbago, migraine, névralgie, phlegmon, pleurésie, rhumatismes, sciatique, vers intestinaux des enfants.
Brassica oleracea

Amplement cultivé en montagne du Haut Languedoc, principalement sur les monts de Lacaune et le plateau des lacs, le chou, compagnon de nos hivers culinaires, est également considéré par bien des connaisseurs comme le médecin des pauvres, un médicament providentiel. Le chou est riche en vitamines U,B1, B2 et K, en potassium, calcium, fer, cuivre et magnésium. Il est indispensable de l’utiliser uniquement sous sa forme crue et fraîche car, cuit, il perd une grande partie de ses composants et devient déséquilibre et toxique (ainsi que l’artichaut, la tomate et l’épinard). C’est pour cela qu’il « pue » en cuisant…

Le chou vert est l’un des nutriments les plus extraordinaires que la nature nous propose, tant sur le plan préventif que sur le plan curatif : « Le chou pourrait être en thérapeutique ce qu’est le pain en alimentation » Il s’agit ici, bien entendu, de pain complet et de chou biologique.

Cataplasmes    En cas d’ulcère variqueux, eczéma, gangrène, brûlures, plaies ou contusions, anthrax ou phlegmon, bronchite, pleurésie, douleurs rhumatismales, névralgies, migraines, entorse ou foulure, sciatique ou lumbago, récolter les feuilles de chou (de Milan de préférence) les plus vertes et les plus fraîches, les mieux nourries. Bien les laver (surtout en cas de présence de pesticides…), enlever la partie saillante de la nervure centrale, écraser les nervures collatérales avec une bouteille ou un rouleau à pâtisserie puis faire tiédir les feuilles sur une source de chaleur (poêle, radiateur…). Les appliquer en plusieurs couches sur la partie intéressée et les maintenir en place avec un bandage.

  • Pour soigner les ampoules, faire cuire des feuilles de chou dans du lait, les laisser refroidir et les appliquer sur la peau endommagée.
  • Contre le lumbago et les points douloureux, faire bouillir des feuilles de chou dans du lait jusqu’à obtention d’une marmelade à étendre sur un morceau de toile ou de flanelle. Appliquer cet emplâtre bien chaud. L’enlever au bout de 10 heures.

Décoction    Contre l’enrouement, les affections des bronches, la toux rebelle, la coqueluche : boire à volonté une décoction concentrée (5 à 6 feuilles de chou pour 1 litre d’eau, faire bouillir au moins une demi-heure et sucrer avec du miel) ou 1 à 2 verres par jour de suc de chou saturé au maximum de miel.

Sirop    Pour les mêmes cas que ci-dessus mais également en préventif pour les personnes fragiles des bronches : piler des feuilles de chou rouge, les presser dans une serviette pour en tirer le jus, peser ce jus et y ajouter la moitié de son poids en miel, faire cuire à feu doux en écumant jusqu’à consistance de sirop. Prendre 3 à 4 fois par jour une cuillerée de ce sirop dans une tisane pectorale de son choix.

Recettes de santé par les plantes. Coquelicot
Coquelicot
Recettes de santé par les plantes. Eglantier
Cynorrhodon (fruit de l'églantier)

Framboise

Affections de la gorge, dartres, éruptions de la peau, fièvre, grippe, inflammation des yeux, refroidissement…

Rubus idœus   Ronce du mont Ida.

Fraîche ou en confiture, la framboise constitue un dessert délectable et compose l’une des meilleures boissons (le sirop de framboise) rafraîchissantes et toniques qui soient, à conseiller aux malades ayant de la fièvre. La framboise est riche en chaux, sodium, acides malique et citrique.

Infusion    40 à 50 g de feuilles de framboisier pour 1 litre d’eau, laisser bouillir 1 minute puis infuser 5 minutes. Boire chaud à volonté dans la journée en sucrant au miel. Contre les refroidissements et la grippe.

Décoction    50 g de feuilles de framboisier pour 1 litre d’eau, faire bouillir 2 à 3 minutes puis infuser 5 minutes. En gargarisme dans les affections de la gorge. En compresses contre les dartres, les éruptions de la peau et l’inflammation des yeux.

Sirop    Recette 1  Sur le feu, mettre ensemble 500 g de framboises bien mûres, 500 g de vinaigre de vin et 500 g de sucre en poudre. Chauffer doucement en remuant jusqu’à ébullition, passer en exprimant à travers un linge très fin puis conserver dans une bouteille bien bouchée.

Recette 2  Écraser les fruits puis les laisser fermenter pendant 5 jours, passer en exprimant à travers un linge très fin, peser le jus obtenu et ajouter du sucre en poudre dans la proportion de 700 g de sucre pour 500 g de jus. Chauffer à feu doux jusqu’à ce que le sucre soit fondu. Ne pas cuire. Conserver en flacon bien fermé.

Recettes de santé par les plantes. Frêne
Frêne
Recette de la frênette
  1. Faire une décoction de 90 grammes de chicorée torréfiée dans 1 litre d’eau bouillante. Réserver.
  2. Faire dissoudre 3 kilos de sucre et 45 grammes d’acide tartrique dans plusieurs litres d’eau bouillante. Réserver.
  3. Arroser 60 grammes de feuilles de frêne (cueillies en été et séchées à l’ombre) avec une quantité suffisante d’eau bouillante. Laisser infuser pendant 2 heures puis passer (filtrer).
  4. Ensuite, verser ces trois préparations dans un tonneau d’une contenance d’environ 60 litres. Compléter le liquide du tonneau avec de l’eau jusqu’aux 3/4 de sa contenance.
  5. Quand le mélange est refroidi, y ajouter 60 grammes de levure préalablement délayée dans de l’eau froide.
  6. Laisser la bonde du tonneau toujours ouverte. La fermentation commence, elle doit se poursuivre pendant 11 jours.
  7. Au bout de ce temps, mettre la frênette en bouteilles. Bien boucher et ficeler les bouchons.
  8. Consommer à partir du 15ème jour.

Boire modérément, bien entendu…

Genévrier

Affections cutanées, affections des voies urinaires et biliaires, arthrite, atonie du système nerveux et de l’estomac, catarrhes, désinfectant, fièvres intermittentes, inappétence, lassitude générale, lumbago, rhumatismes, sciatique …

Juniperus communis   Genièvre, genibre, ginébré, péket, pétrot, pétron.

Le genévrier est un arbuste absolument formidable. Ce sont ses baies – qui restent vertes pendant 2 ans et mûrissent la 3ème année en prenant une teinte bleu-noir – qu’on emploie après les avoir récoltées en octobre-novembre et séchées à l’air en les remuant souvent. Elles interviennent dans de multiples cas : les affections des voies urinaires et biliaires (gravelle, calculs, coliques néphrétiques, cystite, prostatite, cirrhose, albuminurie, diabète) car elles sont antiseptiques et augmentent le volume des urines auxquelles elles communiquent une odeur de violette, l’arthritisme et le rhumatisme chronique en favorisant l’élimination de l’acide urique, les catarrhes pulmonaires en modifiant les excrétions, les fièvres intermittentes en facilitant la transpiration, la lassitude générale, l’atonie du système nerveux et de l’estomac, l’inappétence car elles sont fortifiantes, toniques et apéritives, la digestion difficile et la fermentation intestinale en étant digestives et dissipatrices des gaz, l’affection cutanée en étant dépuratives. Sous le nom de Sabina juniperus, l’homéopathie en a fait un remède féminin très indiqué dans les cas de métrorragies et lorsqu’il y a menace d’avortement en cours de grossesse.

Les baies de genièvre ont depuis longtemps leur place dans l’alimentation familiale et gastronomique. On s’en sert pour la choucroute, les salaisons, marinades et autres courts-bouillons. Avec elles, on accommode les grives, bécasses, poissons grillés et diverses sauces. On les distille aussi… Les baies du genévrier se récoltent en octobre-novembre selon les régions. Elles sont ensuite séchées à l’air en les remuant souvent.

Chiendent

Affections des reins et de la vessie (coliques néphrétiques et cystite), calculs de la vésicule, engorgement du foie, éruptions cutanées, fièvres inflammatoires, goutte, inflammations estomac et intestin, jaunisse, rhumatismes…

Tritucum repens   Froment ou blé rampant, vagon, salade ou laitue de chien, gramon, tranuge, sainte-neige.

Mauvaise herbe la plus difficile à extirper, le chiendent est aussi un ami irremplaçable pour notre santé. Son utilisation est notamment appréciée au printemps, pour se « mettre au vert »… Le chiendent est laxatif et diurétique.

Jus    Prendre des feuilles et de jeunes tiges de chiendent, des feuilles de pissenlit et des feuilles de plantain en quantités égales et broyées ensemble pour en extraire le suc. À ingurgiter plusieurs jours de suite, à jeun de préférence, à des doses allant de 100 à 400 g.

Le suc de chiendent pur (30 à 100 g pendant 1 semaine) ou l’incorporation quotidienne dans la salade d’une bonne poignée de feuilles fraîches coupées comme de fines herbes.

Ces deux recettes sont spécialement indiquées en cas d’insuffisance biliaire, de calculs et de gravelle.

Décoction   Récolter le rhizome au printemps ou en automne, bien le laver, le faire sécher au soleil – ou au four – et le couper en morceaux. Faire tremper quelques heures 30 g de rhizome de chiendent, faire bouillir 1 minute et jeter la première eau, écraser légèrement les rhizomes puis les remettre dans 1,25 litre d’eau chaude, faire bouillir jusqu’à réduction à 1 litre, laisser reposer jusqu’à tiédissement. Pour adoucir l’amertume, ajouter 10 g de réglisse (mis à tremper en même temps que le chiendent) vers la fin de l’ébullition et, au moment de l’absorber, aromatiser la décoction avec une rondelle de citron ou d’orange. La dose moyenne est de 3 à 5 tasses au cours de la journée.

Cette boisson est conseillée contre la goutte et le rhumatisme, dans les affections des reins et de la vessie (coliques néphrétiques et cystite en particulier), dans l’engorgement du foie, la jaunisse et les calculs de la vésicule, contre l’inflammation de l’estomac et de l’intestin, les fièvres inflammatoires, les éruptions cutanées, le catarrhe chronique des voies respiratoires. Il serait exagéré de prétendre que ces maux disparaissant comme par enchantement mais il est avéré qu’une cure de chiendent apporte toujours un réel soulagement et qu’elle peut aboutir, si on la prolonge, à la suppression de certains symptômes.

Recettes de santé par les plantes. Chou vert
Chou vert

Coquelicot

Abcès dentaire, angine, asthme, bronchite, catarrhe, coliques, coqueluche, fièvres éruptives, insomnie, lotion de beauté, mauvais rhumes, maux d’yeux…

Papaver rheas   Pavot des champs, pavot rouge, cop, mahon, ponceau.

Le coquerico est devenu coquelicot au XVIIème Siècle afin d’éviter des confusions de langage. Aujourd’hui encore, on utilise uniquement ses feuilles. Les pétales sont récoltées pendant la floraison. On les fait sécher immédiatement en les disposant, sans les froisser, sur du papier absorbant. Plus les pétales de coquelicot sèchent vite, moins leur couleur vire au noir – c’est pourquoi on les mets souvent à l’étuve. Les conserver ensuite dans des bocaux bien fermés, à l’abri de l’humidité.

Le coquelicot facilite la transpiration, apaise la toux et calme l’agitation, cela grâce à ses propriétés adoucissantes et à son pouvoir légèrement narcotique et sudorifique. Autrefois, on mélangeait son suc à la bouillie des enfants pour les faire dormir…

Infusions    5 à 10 g de pétales de coquelicot séchés pour 1 litre d’eau, à raison de 4 ou 5 tasses par jour contre les mauvais rhumes, les bronchites, catarrhes, angines, asthme, coliques, fièvres éruptives, insomnie et coqueluche.

À dose plus forte (10 à 20 g pour 1 litre d’eau), les pétales de coquelicot s’utilisent en compresses contre les abcès dentaires, les maux d’yeux et, également, comme lotion de beauté pour combattre les petites rides.

Églantier

Gravelle, calculs rénaux, coliques néphrétiques, diarrhée, dysenterie, grippe, maladies infectieuses, œdèmes, saignements de gencives, vers intestinaux (ascarides lombricoïdes).

Rosa canina   Rosier des chiens, rosier sauvage, rosier des haies, rosier de la Vierge.

Parce que, dans l’Antiquité, la racine de l’églantier passait pour guérir la rage, on lui a donné un nom latin qui se dispense de traduction. Et puis, pour nommer son fruit rouge populairement appelé « gratte-cul », on a été chercher un mot grec : kunos, qui veut dire chien. Cela a donné le nom bizarre mais bien connu de cynorrhodon.

Le cynorrhodon (notre photo) se récolte en automne. L’ouvrir en deux pour en extraire noyaux et duvet puis le faire sécher dans un endroit aéré et sec.
Cette enveloppe du fruit de l’églantier est dépurative, bonne pour « nettoyer le sang » des toxines de l’hiver, au printemps. Elle est tonique et augmente la résistance de l’organisme aux maladies infectieuses, la grippe en particulier, car elle contient énormément de vitamine C (100 g = 1 kg de citron). Elle a une très bonne influence sur les muqueuses intestinales (diarrhée) et les saignements de gencives.

Décoctions    3 à 5 g d’écorce de cynorrhodon coupée en petits morceaux pour 100 g d’eau, faire bouillir au moins 5 minutes et infuser autant. Pour les maux évoqués ci-dessus, prendre une tasse midi et soir après les repas.

  • En décoction plus corsée (75 g d’écorce de cynorrhodon coupée en petits morceaux pour ½ litre d’eau, à faire bouillir pendant une bonne demi-heure puis ajouter du miel) contre les œdèmes et les affections des reins (calculs, coliques néphrétiques).

Infusion    Faire sécher au soleil les graines contenues dans l’enveloppe du cynorrhodon puis les réduire en poudre. Mettre 3 g de cette poudre dans un petit verre de vin blanc et laisser infuser pendant 7 à 8 heures. A prendre une demi-heure avant le coucher en remuant bien, un jour sur deux et de préférence à lune descendante. Contre la gravelle, les calculs rénaux et les coliques néphrétiques.

Vermifuge    Le duvet du cynorrhodon, excellent poil à gratter (le gratte-cul de notre enfance…), est un vermifuge idéal contre les ascarides lombricoïdes qui vivent dans l’intestin grêle. L’administrer à jeun à la dose de 15 centigrammes enrobé dans du miel. Il agit immédiatement et mécaniquement sur les vers qu’il tue sans provoquer d’irritation de la muqueuse intestinale, sans danger pour la personne.

  • En Catalogne, on fait une confiture de cynorrhodon cuit avec le duvet, que l’on donne aux enfants parasités par les vers.

Confiture   Récolter les baies de cynorrhodon lorsqu’elles ont déjà subi quelques gels matinaux. Couper les deux extrémités, les fendre en deux, enlever graines et duvet et laisser au frais pendant 48 heures. Ensuite, faire cuire comme les autres confitures dans les proportions suivantes : 1 livre et demie de sucre par livre de fruit.

Cette confiture du fruit de l’églantier est délicieuse et constitue l’un des meilleurs traitements contre les débâcles intestinales (diarrhée, dysenterie) car elle est légèrement astringente.

Recettes de santé par les plantes. Framboise
Framboise

Frêne

Coliques néphrétiques, fièvres, goutte, gravelle, hydropisie, rhumatismes …

Fraxinus excelsior   Quinquina d’Europe.

Facilement reconnaissable, le frêne est une véritable providence thérapeutique pour les campagnards et si l’on déclare « que ses feuilles pilées en vin amaigrissent peu à peu ceux qui sont trop gras, que sa semence provoque à la luxure ou rend l’homme plus vaillant envers les dames », il est plus sage de boire la frênette. Demandée depuis quelques années, la recette (ci-dessus) de la frênette a été retrouvée dans « L’armoire aux Herbes », un livre de Jean Mary (éditions Les Écrits de France). L’écorce de frêne est fébrifuge. Les feuilles de frêne sont laxatives, diurétiques et sudorifiques. Elles sont riches en glucose, calcium et vitamine C.

Bienfaits de la frênette    Les composants de la frênette lui communiquent leurs qualités médicinales. La chicorée est tonique, apéritive, diurétique et fébrifuge. L’acide tartrique est rafraîchissant. Les feuilles de frêne sont laxatives, diurétiques et sudorifiques. Une vraie boisson de santé !

Infusions    Plus actives sèches que fraîches, les feuilles de frêne doivent être cueillies en mai, juin ou juillet (selon la région) quand elles laissent suinter une sorte de gomme visqueuse. Les utiliser en infusion ou décoction légère (30 à 40 g pour 1 litre d’eau plus 3 ou 4 feuilles de menthe pour aromatiser). Contre la gravelle, la goutte, les coliques néphrétiques, les rhumatismes. Une tasse toutes les 3 heures en cas de crise. Pour éviter les attaques, faire une cure de 15 jours en prenant une tasse le matin à jeun et en buvant le reste du litre dans la journée. Répéter régulièrement tous les 2 mois.

  • Une infusion de feuilles de frêne prise à la dose de 25 g de feuilles sèches pour ½ litre d’eau, bue chaque matin, fait partie des innombrables recettes garantes d’une longévité exceptionnelle…

Décoctions et poudres    Prélevée sur les rameaux au printemps, l’écorce de frêne est couramment utilisée comme fébrifuge, contre les fièvres intermittentes. C’est un remède classique des poussées fébriles chroniques, soit en décoction (15 à 60 g pour 1 litre d’eau, faire bouillir 5 minutes, prendre une tasse avant les 3 repas), soit en poudre (une dose de 10 à 20 g dans du miel, 3 ou 4 fois par jour loin des repas et pendant plusieurs jours consécutifs).

  • Les graines de frêne sont un remarquable diurétique indiqué en cas d’hydropisie. Soit en décoction avec leur enveloppe (10 à 30 g pour 1 litre d’eau, faire bouillir 3 minutes et boire dans la journée), soit réduites en poudre (5 à 15 g par jour, dans du miel ou dans une boisson).
Recettes de santé par les plantes. Genevrier
Genévrier

Infusion   30 à 40 baies de genévrier concassées pour 1 litre d’eau bouillante. Laisser infuser 10 minutes. Boire 3 tasses par jour.

Vin    50 à 60 baies de genévrier concassées dans 1 litre de bon vin blanc. Laisser macérer 15 jours en remuant de temps en temps. Filtrer. Éventuellement, sucrer au miel. Prendre un verre à bordeaux le matin à jeun ou 1 à 2 verres par jour, loin des repas.

Teinture    Dans ½ litre d’alcool à 45 ou 50°, faire macérer 100 g de baies de genévrier concassées pendant 4 ou 5 jours. Filtrer. Prendre 15 à 20 gouttes par jour sur un morceau de sucre ou dans ½ verre d’eau.

Frictions    Des frictions à l’huile de genièvre (100 g de baies de genévrier concassées dans ½ litre d’huile d’olive. Faire macérer 3 semaines à 1 mois dans un flacon transparent bien exposé à la chaleur du soleil. Agiter de temps en temps) ou avec la teinture calment les douleurs névralgiques ou rhumatismales, le lumbago, la sciatique, les points de côté et les douleurs musculaires en général. On peut appliquer un cataplasme d’huile ou de teinture sur la partie concernée et le laisser en place recouvert d’un morceau de laine.

Décoction    Prendre des jeunes rameaux ou des baies concassées de genévrier (250 g de rameaux ou 100 g de baies pour 2 litres d’eau. Faire bouillir pendant 1h30 à 2h00). Appliquer en compresses pour les rhumatismes, la sciatique ou le lumbago. Cette décoction s’emploie également pour laver des ulcères anciens et les plaies atones dont elle favorise la cicatrisation.

Fumigations et vapeurs     Pour les fumigations, faire bouillir des baies de genévrier dans une casserole comme pour l’eucalyptus. Utiliser contre le coryza chronique rebelle. Enfin, jetées dans le feu, les baies de genévrier dégagent des vapeurs qui sont un excellent désinfectant pour la maison.

Recettes santé par les plantes page 3 :
Liste des recettes

Houx, lierre grimpant, mauve, millepertuis, muguet, myrtille, ortie, pensée sauvage.

Recettes santé par les plantes page 4 :
Liste des recettes

Pissenlit, plantain, primevère, reine des près, ronce, saule, sureau.

NON aux OGM et aux pesticides
OUI à l’agriculture naturelle