Recettes de santé par les plantes

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Recettes santé par les plantes page 1 :
Liste des recettes

Aubépine, bouillon blanc, bouleau, bruyère, buis, chêne, chèvrefeuille, chicorée sauvage.

Recettes santé par les plantes page 2 :
Liste des recettes

Chiendent, chou, coquelicot, églantier, framboisier, frêne, genévrier.

Recettes de santé par les plantes. Houx
Houx (femelle)

Lierre grimpant

Aphtes, cellulite, cors aux pieds, jambes gonflées, mal de dents, mal de tête, migraine, névralgie, névrite, sciatique, séquelles de phlébite…

Hedera helix   Lierre commun, lierre des poètes, lierre à cautères, herbe à cors.

Le lierre grimpant a, dit-on, le pouvoir de nous empêcher de nous enivrer. C’est pourquoi Bacchus est toujours représenté avec une couronne de lierre… C’est pourquoi, imitant le dieu romain du vin, les poètes de l’Antiquité se ceignaient le front de lierre lorsqu’ils participaient à un festin… En ce qui concerne la santé, le lierre grimpant s’emploie avec tranquillité. En effet, ses feuilles agissent comme calmant et modérateur très efficace de la sensibilité des nerfs périphériques. Le lierre grimpant est également décongestionnant.

Cataplasme et compresses    Contre les rhumatismes, les névralgies, les séquelles de phlébite, les douleurs des jambes gonflées, les névrites et, tout spécialement, la sciatique, on utilise fraîches les feuilles du lierre grimpant (qui restent vertes toute l’année) en les hachant puis en les maintenant sur la peau à l’aide d’une bande.

  • Le cataplasme se fait avec 2 poignées de feuilles finement hachées que l’on mélange à 4 poignées de son et ¼ de litre d’eau pour obtenir une pâte homogène. Chauffer à feu doux pendant 10 minutes puis étendre sur une gaze et garder en place au moins une demi-heure.
  • Pour réaliser des compresses chaudes, faire bouillir 150 à 200 g de feuilles coupées dans 1 litre d’eau pendant 10 minutes. Bien imbiber les compresses. Ces compresses sont également recommandées contre les endroits douloureux de cellulite.

Cors aux pieds    Les feuilles du lierre grimpant sont souveraines contre les cors aux pieds. Après un bain chaud prolongé, appliquer une feuille préalablement trempée durant 2 à 3 heures dans du jus de citron ou macérée 2 jours dans du vinaigre. Chaque jour, recouvrir d’un pansement jusqu’à ce que le cor soit prêt à se détacher avec un bain chaud.

  • Appliqué en compresses sur le front et sur les tempes, le suc des feuilles du lierre grimpant soulage les maux de tête et les migraines.
Recettes de santé par les plantes. Mauve
Mauve

Millepertuis

Aigreurs, asthme, brûlures, catarrhe, bronchique, coliques, congestion du foie, contusions, crampes, cystite, entérite, écorchures, foulures, gastrite, goutte, hydropisie, irritations de la peau, lumbago, métrite, ovarite, plaies guérissant mal, rhumatismes, sciatique, troubles stomacaux, ulcères variqueux…

Thypericum perforatum   Herbe aux piqûres, herbe de la Saint-Jean, herbe aux mille-trous, herbe aux brûlures.

Sensible à la mode et aux mirages de la chimie, la médecine s’est pratiquement détournée d’une médication aussi banale car le millepertuis pousse sur les talus, les chemins ou dans les buissons… Heureusement, l’homéopathie et la tradition populaire l’ont conservée.« Hypéricum, écrit le docteur André Thibault, est aux nerfs ce qu’Arnica est aux muscles. Aussi le prescrit-on dans les contusions et les plaies des nerfs. Très indiqué en cas de sciatique, c’est également un draineur des nerfs. Il agit également dans toutes les plaies par instrument piquant ». Ovales, veinées et opposées deux à deux, les feuilles du millepertuis paraissent, en transparence, criblées de piqûres ou de trous minuscules. Ce sont, en fait, des petites poches glanduleuses remplies d’une huile essentielle que l’on retrouve également sur les fleurs.

Baume    Le mode le plus courant est le baume qui, préparé à l’avance, a l’avantage d’être immédiatement à portée de main. Sa recette comporte plusieurs variantes dont voici les moins compliquées :

  • Pendant 6 à 8 semaines, faire macérer 500 g de fleurs fraîches de millepertuis dans 1 litre d’huile d’olive au soleil en agitant souvent le flacon, filtrer.
  • Pendant 3 jours, faire macérer 500 g de fleurs fraîches de millepertuis dans un mélange d’un litre d’huile d’olive et d’un demi-litre de vin blanc, faire ensuite bouillir au bain-marie jusqu’à évaporation du vin, filtrer.

Conserver les deux préparations dans une bouteille bien bouchée.

D’une belle coloration rouge foncé, ce baume aux fleurs de millepertuis est indiqué en compresses pour les écorchures, les plaies guérissant mal, les ulcères variqueux, les contusions, les foulures, les irritations de la peau, les brûlures dont il calme immédiatement la douleur.

Pour des frictions, on fait légèrement réchauffer du baume et celles-ci sont efficaces pour soulager rhumatismes, goutte, sciatique et lumbago. En usage interne (6 à 8 gouttes sur 1 morceau de sucre), le baume est utilisé en cas de coliques, de crampes ou de troubles stomacaux.

Infusion    30 à 50 g de fleurs ou de sommités fleuries séchées de millepertuis pour 1 litre d’eau, chauffer à feu doux jusqu’à ébullition et laisser infuser 5 à 10 minutes. Prendre 3 tasses par jour, avant ou entre les repas. Cette infusion est conseillée dans les cas de catarrhe bronchique, asthme, aigreurs, gastrite, entérite, cystite, hydropisie, énurésie ou « pipi au lit », congestion du foie, mauvais fonctionnement de la vésicule biliaire, règles irrégulières, métrite, ovarite.

On peut remplacer l’infusion par le vin de millepertuis. Pour cela, faire macérer, pendant un minimum de 2 semaines, 30 à 50 g de fleurs ou sommités fleuries, fraîches ou sèches, dans 1 litre de bon vin puis passer en exprimant à travers un linge fin. Prendre 1 verre à bordeaux avant les 2 grands repas. Ce vin, un apéritif, est un reconstituant tenu pour fortifiant des organes féminins.

Recettes de santé par les plantes. Myrtille
Myrtille

Ortie

Anémie, chlorose, calvitie, crampes d’estomac, dartres, diabète, diarrhée, eczéma, entérite, hémorragies internes et utérines, hémorroïdes, hydropisie, incontinence d’urine (« pipi au lit »), saignements de nez fréquents…

Urtica dioica ou Urtica urens   Ortie doïque, grande et petite ortie, ortie brûlante, ortie piquante, ortie gringe, ortie grièche.

L’ortie ne mérite absolument pas sa mauvaise réputation sous prétexte que ses poils sécrètent un liquide contenant de l’acide formique qui irrite la peau quand on s’y frotte. Avant l’apparition de ce que l’on appelle « les aliments spéciaux » (aliments souvent industriels et composés de déchets), ses feuilles hachées faisaient partie de la nourriture des volailles et des cochons et rendaient les chevaux plus fringants tout en leur donnant un poil brillant.

Les feuilles d’ortie hachées servaient aussi au nettoyage des ustensiles de laiterie. Incorporées à la pâtée, les graines d’ortie poussaient les poules à pondre davantage. Soumises au rouissage comme le chanvre, les tiges d’ortie fournissaient un bon fil utilisé par les pêcheurs pour la fabrication de cordages et de filets.

Quand l’ortie est jeune, fraîche et tendre, on l’a toujours consommée soit crue, mélangée à de la salade, soit cuite, préparée comme des épinards ou d’abord bouillie puis hachée et additionnée à un potage auquel elle donne une saveur agréable.

Actuellement, l’homéopathie préconise l’ortie dans les cas d’urticaire avec des douleurs brûlantes et lorsque le prurit est intense. L’ortie est considérée comme un fortifiant général, un dépuratif et régénérateur du sang, un stimulant des fonctions digestives, un appoint précieux dans le traitement du diabète et un élément non négligeable contre l’hydropisie et les rhumatismes car elle facilite la sécrétion urinaire. Enfin, l’ortie est utilisée avec succès dans les cas de diarrhée, d’entérite et d’hémorragies.

Décoction   On emploie les feuilles et les racines d’ortie, fraîches ou séchées, récoltées de préférence au printemps, en décoction légère à la dose d’une tasse avant les trois repas.

  • Prendre 40 à 50 g de feuilles pour 1 litre d’eau, faire bouillir 2 à 3 minutes et laisser infuser 10 minutes
  • Prendre 30 ou 40 g de racines pour 1 litre d’eau, chauffer à feu doux jusqu’à ébullition et laisser bouillir au moins 5 minutes puis infuser 10 minutes.

Suc et sirop    Contre les hémorragies internes et utérines, les saignements de nez fréquents, les hémorroïdes et l’entérite :

  • Utiliser le suc de plante fraîche : 100 à 125 g par jour, pris en plusieurs doses entre les repas.
  • Soit prendre du sirop d’ortie : sur 250 g de feuilles fraîches, verser 1 litre ½ d’eau bouillante, laisser infuser 12 heures, filtrer puis ajouter 500 g de sucre.

Utiliser 200 à 300 g par jour en plusieurs prises, entre les repas.

Gâteau et pâte    Les graines d’ortie ont également leur indication. Autrefois conseillées contre l’impuissance (une cuillère à café de graines d’ortie réduite en poudre et mélangée à du miel ou à de la confiture), elles sont avant tout un remède contre l’incontinence d’urine (« pipi au lit »). Sous deux formes :

  • Avec 16 g de semences d’ortie pilées et 60 g de farine de seigle, faire une pâte en ajoutant un peu d’eau chaude et du miel. Former 6 petits gâteaux et les faire cuire au four. Donner un de ces gâteaux à manger à l’enfant tous les soirs pendant 8 à 20 jours (bien entendu, on fait autant de gâteaux que de besoin, en respectant toujours les mêmes proportions…).
  • Dans 50 g de beurre, mélanger 16 g de poudre de semences d’ortie, 20 g de poudre d’écorce de chêne et 20 g de poudre de tormentille. Étaler cette préparation sur une tartine de pain en y ajoutant éventuellement du miel ou de la confiture. Donner à manger cette tartine à manger le soir à l’enfant à la même fréquence que précédemment.

Lotion    Pour tonifier le cuir chevelu, combattre la calvitie et faire disparaître les pellicules, on peut recourir aux lotions quotidiennes avec :

  • Soit une décoction aqueuse : faire bouillir 100 g de racines d’ortie dans 1 litre d’eau pendant ¼ d’heure puis filtrer.
  • Soit une macération alcoolisée : faire macérer 60 g de racines d’ortie et 60 g de sommités fleuries de marjolaine dans 1 litre d’alcool à 45° pendant 15 jours puis filtrer.
  • Un autre procédé visant au même but consiste à se peigner à rebours chaque matin en trempant le peigne dans du suc d’ortie.

Houx

Catarrhes, engorgement des voies respiratoires (toux opiniâtre, bronchite, pneumonie, grippe…), états fébriles, hydropisie, rhumatismes…

Ilex aquifolium   Houx épineux, grand houx, housson, bois franc.

La place du houx a toujours été grande dans les événements qui marquent le solstice d’hiver parce qu’il reste toujours vert, qu’il semble échapper à la marche du temps jalonnée par les saisons et qu’il symbolise la vie au cœur de l’apparente mort hivernale, parce qu’on lui a attribué des vertus protectrices à l’origine de nos traditions de fin d’année. Le houx rend de nombreux autres services : on met des feuilles de houx autour de la ficelle qui suspend les jambons et saucissons pour empêcher les rats de s’y attaquer, des fagots de houx servent au ramonage des cheminées, avec sa seconde écorce on prépare une glue pour braconner les oiseaux et avec son bois, très dur, on fabrique des manches de fouet, des cravaches… Les feuilles de houx fraîches sont sudorifiques, toniques et fébrifuges.

Note : Le houx est l’un des rares arbustes monosexués. Sans fruits, c’est un mâle. Avec fruits, c’est un houx femelle.

Décoction    On utilise les feuilles de houx – qui deviennent de moins en moins piquantes au fur et à mesure que l’arbuste vieillit – fraîches ou séchées en décoction (30 à 50 g de feuilles coupées fin pour 1 litre d’eau. Laisser tremper à froid une heure ou deux. Faire bouillir 10 minutes. Laisser infuser autant. Sucrer, au miel de préférence). Prendre 3 ou 4 tasses par jour contre les catarrhes et engorgements des voies respiratoires pour lesquelles, fébrifuges, diurétiques et résolutives, elles facilitent l’élimination des sécrétions.

Vin    Dans les régions où sévissent les fièvres intermittentes, on fabrique un vin de houx que l’on boit à raison d’un verre ou deux à bordeaux par jour (50 g de feuilles fraîches hachées puis macérées pendant 24 heures dans une quantité suffisante d’alcool à 45°, de rhum ou d’eau-de-vie. Ajouter 1 litre de vin blanc. Laisser encore macérer 48 heures puis filtrer).

Recettes de santé par les plantes. Lierre grimpant
Lierre grimpant

Mauve

Asthme, bronchite, inflammations aigües des voies respiratoires, gastriques et urinaires …

Malva sylvestris   Mauve sauvage, grande mauve, fausse guimauve, fromageon, herbe à fromage.

De la mauve, on utilise les fleurs et les feuilles, séchées à l’ombre, pour leur richesse en mucilage qui en fait, après la racine de guimauve et la graine de lin, l’émollient le plus employé dans les inflammations aigües des voies respiratoires, gastriques et urinaires, épidermiques et oculaires. Les indications de la mauve sont semblables à celles de la guimauve.

Infusion    Infusion de fleurs et de feuilles de mauve contre toux, bronchite, asthme, troubles d’estomac, constipation, inflammation des voies urinaires : 15 à 20 g pour 1 litre d’eau, faire tremper à froid pendant 10 minutes puis chauffer jusqu’à ébullition sans faire bouillir, laisser infuser 10 à 15 minutes, boire à volonté. À dose plus forte (10 g pour 1 tasse), l’infusion est laxative.

Lotions et compresses    À l’extérieur, contre les irritations de la peau ou des yeux, faire des lotions ou des compresses avec l’infusion. Faire également des cataplasmes de fleurs et de feuilles de mauve préalablement ramollies dans très peu d’eau bouillante.

Bains de bouche, chique et emplâtre    Contre les inflammations de la bouche et de la gorge, faire des bains de bouche et des gargarismes avec l’infusion. Contre les maux de dents et les douleurs de gencives, chiquer quelques feuilles de mauve ramollies dans de l’eau chaude. Enfin, contre les piqûres d’abeille ou de guêpe, faire un emplâtre de feuilles de mauve fraîches pilées avec de l’huile d’olive.

Recettes de santé par les plantes. Millepertuis
Millepertuis

Muguet

Hydropisie cardiaque, troubles cardiaques…

Convallaria maialis   Lis de mai, lis des vallées, clochettes des bois.

Ainsi que cela arrive souvent, l’empirisme a devancé la science et, plusieurs siècles avant que d’éminents chercheurs signalent la présence, dans notre porte-bonheur du 1er mai, d’un glucoside (baptisé convallatoxine) qui « constitue un très puissant remède cardiaque », on préparait déjà une infusion de fleurs de muguet destinée à soutenir les personnes « faibles du cœur » dans nos campagnes… On reconnaît aujourd’hui que les effets du muguet sont ceux d’un sédatif rétablissant l’équilibre du sympathique et exerçant une action tonique régulatrice sur le cœur.

Infusion    Contre les troubles cardiaques d’origine nerveuse (palpitations) et l’hydropisie cardiaque. La recette : 1 ou 2 g de fleurs séchées de muguet pour 100 g d’eau bouillante, laisser infuser 5 minutes, sucrer fortement – au miel, de préférence – et prendre 1 fois par jour entre les repas.

Recettes de santé par les plantes. Muguet
Muguet

Myrtille

Diabète, dysenterie, eczéma, entérite aigüe, fermentations intestinales, hémorroïdes et flux hémorroïdaires, incontinence d’urine (« pipi au lit »), inflammations des voies génito-urinaires, pharyngite, prurit, stomatites…

Vaccinium myrtillus   Airelle noire, brimbelle, raisin des bois, vigne de la montagne, abrêtier, abrêt noir, moret, teint-vin.

Voici quelques dizaines d’années, le public a eu la révélation que la myrtille ne servait pas seulement à faire de la confiture, des tartes et de l’eau-de-vie mais qu’elle possédait des vertus thérapeutiques : On venait de découvrir que son enveloppe contient une substance qui agit sur le pourpre rétinien et renforce la vision nocturne.

Depuis des siècles, les baies noires de la myrtille sont réputées pour leurs propriétés astringentes et désinfectantes, ce sont d’efficaces bactéricides naturels irremplaçables en cas de diarrhée et de troubles intestinaux (leur décoction stérilise en 24 heures les cultures de colibacille et du bacille d’Eberth, responsable de la typhoïde).

Décoctions    Contre les inflammations des voies urinaires (cystite notamment), l’incontinence d’urine, les maladies de la peau (prurit, eczéma), faire une décoction de feuilles de myrtille : 20 à 30 g pour 1 litre d’eau, faire bouillir 5 à 10 minutes et boire 2 à 3 tasses par jour.

  • Les feuilles de myrtille abaissent le taux du sucre sanguin et sont donc préconisées contre le diabète, seules ou mélangées à parts égales avec des feuilles de fraisier : 30 g pour 1 litre d’eau, faire bouillir 5 à 10 minutes et boire la totalité dans la journée.
  • Contre la diarrhée rebelle, l’entérite aigüe, la dysenterie et les fermentations intestinales, utiliser une décoction de baies de myrtille : 60 g pour 1 litre d’eau tiède, faire tremper 1 heure puis chauffer doucement jusqu’à ébullition, laisser bouillir 15 à 20 minutes puis macérer jusqu’au tiédissement. Prendre ½ tasse toutes les heures.

Cette décoction est également indiquée en bains de bouche ou gargarismes contre les stomatites, les aphtes, les pharyngites. Elle s’utilise en lavage contre les affections de la peau (eczéma, prurit) et, enfin, en compresses contre les hémorroïdes et les flux hémorroïdaires.

Les baies de myrtille se conservent parfaitement d’une année à l’autre si elles sont séchées à l’ombre. Elle peuvent alors s’utiliser telles quelles contre les affections citées ci-dessus. Chaque heure, mâcher longuement puis avaler une pincée de baies séchées.

Teinture    On peut confectionner une teinture de myrtille avec des baies fraîches. Elle aura les mêmes vertus que la décoction de baies. Dans une bouteille d’un litre, introduire 100 à 150 g de fruits frais, ajouter quelques clous de girofle et de la cannelle, remplir avec de l’alcool à 45° ou de l’eau-de-vie. La teinture sera prête au bout de 15 jours mais deviendra d’autant plus forte et efficace qu’elle restera longtemps (même des années) en macération.

Recettes de santé par les plantes. Ortie
Ortie
Recettes de santé par les plantes. Pensée sauvage
Pensée sauvage

Pensée sauvage

Hydropisie, maladies de la peau (eczéma, dartres, psoriasis, impétigo, acné des adolescents, prurit des vieillards, boutons, croûtes de lait), œdème généralisé, rhumatisme articulaire…

Viola tricolor   Violette tricolore, petite pensée, pensée des champs, herbe ou fleur de la Trinité, petite jacée, herbe à la clavelée, violette des champs.

La pensée sauvage possède des propriétés médicinales qui lui valent (comme la violette, d’ailleurs) de figurer à la place d’honneur dans la pharmacopée familiale traditionnelle. C’est à elle qu’on fait appel dès qu’il s’agit de nettoyer le sang aux changements de saison et de soigner n’importe quelle maladie de la peau.

On récolte la pensée sauvage au moment de la floraison (on peut même garder les racines) et on la fait sécher à l’ombre le plus rapidement possible car, bien qu’elle soit arrachée, la végétation continue et diminue son efficacité.

La pensée sauvage est avant tout dépurative et diurétique, mais elle contient également du salicylate de méthyle d’où son indication contre les maladies de la peau, l’œdème, l’hydropisie, les rhumatismes articulaires accompagnés de fièvre.

Décoction    On emploie la pensée sauvage en décoction légère (40 à 60 g de plante séchée pour 1 litre d’eau froide, faire tremper au moins 1 heure, chauffer doucement jusqu’à ébullition, faire bouillir seulement 10 à 20 secondes, laisser infuser 10 minutes).

  • Pour les éruptions cutanées et l’hydropisie, boire 3 à 4 tasses par jour, entre les repas ou une bonne demi-heure avant. Pour les rhumatismes articulaires, boire – toujours loin des repas – 1 litre de décoction dans la journée.
  • Pour renforcer l’action interne de la décoction de pensée sauvage en ce qui concerne les maladies de la peau, il est conseillé d’appliquer des compresses imbibées de la même décoction sur les parties intéressées.
Recettes santé par les plantes page 4 :
Liste des recettes

Pissenlit, plantain, primevère, reine des près, ronce, saule, sureau.

NON aux OGM et aux pesticides
OUI à l’agriculture naturelle