Conseils environnement jardin

Je fais mon compost

Presque tout est bon  La plupart des déchets organiques peuvent être compostés.

Un processus naturel  Le compost est un mélange fermenté de résidus organiques et minéraux, utilisé pour fertiliser
la terre du jardin potager, du jardin d’agrément ou des plantes en pot. Il peut être réalisé au fond du jardin, en tas ou en composteur, voire sur votre balcon dans un composteur à lombrics labellisé “NF-Environnement”.

Les déchets qui font mon compost  Les déchets de la maison en général : essuie-tout, cendres de bois, sciure, copeaux, plantes d’intérieur…

Les déchets de cuisine  Épluchures hors agrumes, coquilles d’œufs, marc de café, filtres en papier, laitages, croûtes de fromage, fanes de légumes, fruits et légumes abîmés, os, arêtes…

Les déchets de jardin  Tontes de gazon, feuilles, fleurs fanées, mauvaises herbes…

Environ 1/3 des déchets qui finissent dans la poubelle d’un Français peut être composté.

Je préserve l’eau

Profiter du soir  Pour arroser un jardin en été, la tombée du jour est le moment idéal, car plates-bandes et potagers auront toute la nuit pour se désaltérer. En binant la terre avant, l’arrosage sera encore plus efficace. De même, le pied des plants peut être paillé pour limiter l’évaporation.

Remercier la pluie  L’eau de pluie est un bienfait que l’on peut récupérer à partir des gouttières dans des bacs ou, mieux, des citernes (il en existe de toutes tailles). Cette eau servira à l’arrosage des plantes, du jardin, ou aux lavages divers. Par ailleurs, un gazon que l’on laisse pousser un peu plus haut devient plus résistant à la sécheresse et économise l’eau d’arrosage.

Sous la chaleur du soleil, 60 % de l’eau s’évapore avant même d’avoir été absorbée par les plantes.

Je favorise la biodiversité

032Un espace vital  Les jardins, les terrasses et les balcons représentent un habitat pour les espèces qui y vivent : c’est important, notamment en milieu urbanisé. Pour que les animaux s’y sentent bien, voici quelques exemples d’espaces à créer :

  • Planter des arbres et des haies aux essences variées et aux floraisons étagées.
  • Aménager une mare.
  • Laisser un endroit en friche propice au développement d’une flore locale diversifiée (les oiseaux, abeilles et papillons apprécieront).
  • Mettre en place des nichoirs, des mangeoires, une boule de graisse mélangée à des graines en hiver, un abri à hérisson…

En période de croissance, les végétaux absorbent du CO2 et participent ainsi à la lutte contre l’effet de serre.

Je refuse les traitements chimiques

Jardiniers en herbe  La France compte 13 millions de jardiniers amateurs dont la moitié se sert de produits phytosanitaires (désherbants, pesticides) et presque tous d’engrais. Leur consommation annuelle de produits phytosanitaires s’élève à 8 000 tonnes, soit 7% du tonnage annuel utilisé en France par le monde agricole. Ces traitements chimiques polluent durablement les cours d’eau et les nappes phréatiques.

Préserver l’alimentation  À usage égal, les produits biologiques sont vivement recommandés, car ils sont moins nocifs pour l’environnement et la santé. À cet égard, les traitements “totaux”, qui associent insecticides et fongicides, ne répondent à aucun diagnostic précis, tuent tout sur leur passage et favorisent la résistance de nombreux nuisibles.

Favoriser les engrais d’origine végétale ou animale  Ce sont des produits d’origine végétale ou animale qui enrichissent la terre, nourrissent les plantes, sans empoisonner les sols, les insectes et les oiseaux. Ils sont aussi variés que le fumier, la corne broyée, le guano, les cendres de bois, la poudre d’os, le sang séché… Attention tout de même à respecter les dosages.

Stocker à l’écart  Avant tout usage, il faut bien lire le mode d’emploi et respecter scrupuleusement les précautions à prendre. Les produits de traitement se rangent dans des contenants étanches, hors de portée des enfants ou des animaux et dans des lieux ventilés.

Les jardiniers amateurs seraient responsables pour 1/4 de la pollution des eaux de surface et des nappes souterraines. Un Français absorbe chaque année en moyenne 1,5 kg de pesticides dans son alimentation.

Je préviens les mauvaises herbes

Un travail de tous les instants  Arracher régulièrement les mauvaises herbes, c’est éviter qu’elles ne grainent. Pour lutter naturellement contre ces indésirables, il faut pailler les plants avec des feuilles, des herbes ou des écorces de pin ou bien biner régulièrement le terrain.

J’éloigne les parasites

Un petit effort  Les insectes parasites peuvent être éliminés d’un jardin par des moyens naturels :

  • En les enlevant à la main (cocons et oeufs de chenilles, pucerons…).
  • En posant un filet anti-insectes sur les fruits et légumes.
  • En mettant à contribution les auxiliaires naturels : coccinelles (disponibles chez un jardinier ou un grainetier, leurs larves sont très friantes de pucerons…).
  • En adoptant certaines plantes qui éloignent les pucerons : oeillets d’Inde, menthe, thym, sarriette…

Une coccinelle dévore jusqu’à 100 pucerons par jour.

Conseils environnement nature

Je respecte la faune

Se faire tout petit  Les animaux recherchent la tranquillité pour leurs activités vitales. Les observer est une activité passionnante et sans conséquence néfaste pour les espèces, pour peu que l’on soit discret. D’abord, il vaut mieux avoir le vent de face, car les animaux ont l’odorat très fin. Ensuite, il faut éviter les mouvements brusques et ne pas faire de bruit. Enfin, une paire de jumelles est la bienvenue pour mieux les admirer.

x_dinoanmBesoin de paix   Si les plantes sont une passion, surtout, il ne faut pas les cueillir, car elles peuvent être rares et protégées. De même pour les papillons, que l’on doit laisser en liberté. Quant à l’écorce des arbres, les graffitis que l’on y trace déclenchent l’arrivée de parasites qui détruisent l’arbre entier. Toute plante, tout animal, même les plus banals, ont un rôle à jouer dans la nature.

Un espace à préserver  La nature est fragile, le minimum est de suivre à la lettre la réglementation mise en place. Les chemins balisés, propices aux balades à pied ou à VTT, doivent être empruntés. Il convient d’éviter de sillonner le moindre sentier forestier en moto ou en quad, l’idéal étant d’aménager un circuit « sacrifié » à cette pratique mécanique dont l’usage souvent intempestif détruit les sols, favorise une érosion à terme dévastatrice et affole tous les animaux sauvages. Le camping sauvage est à éviter : les zones aménagées préservent mieux la nature et les randonneurs.

Des lieux privilégiés  Les zones sensibles telles que les dunes littorales sont protégées par des clôtures qu’il faut à tout prix respecter : elles protègent la végétation, et notamment les oyats (grandes herbes qui aident à fixer la dune). Les réserves naturelles ou les parcs nationaux, qui accueillent sous certaines conditions les promeneurs, comptent sur leur discipline.

La nature est un espace à partager avec ses habitants, dans le respect de chacun d’eux.

Je gère mes détritus

Attention les dégâts  Abandonner ses déchets dans la nature a de lourdes conséquences. Les eaux et les sols sont durablement pollués par des piles ou des huiles de moteur.Même un simple papier gras jeté dans une rivière va se retrouver dans la mer !

Être responsable  Le moindre déchet abandonné dans la nature a de fortes chances de s’y trouver encore l’année suivante. La démarche responsable est de prendre avec soi un sac plastique pour y déposer ses déchets.

Un chewing-gum jeté a besoin d’environ 5 ans pour se dégrader naturellement, une canette plusieurs dizaines d’années.

Je préviens les incendies

La vigilance est de mise  Une cigarette jetée par la portière d’une voiture est aussi dangereuse qu’un réchaud à gaz ou un barbecue. Les rayons du soleil à travers une bouteille de verre abandonnée peuvent provoquer un incendie, par effet de “loupe”.

Le feu, qui se propage très vite dans une forêt (surtout quand il y a du vent) provoque des dégâts considérables sur la faune et la flore. Il est impératif d’être vigilant.

Je surveille mon animal domestique

Garde rapprochée  Les animaux domestiques sont susceptibles de déranger les espèces sauvages : il faut les maintenir sous surveillance lors d’une promenade. Dans la nature, un chien doit s’abstenir d’effrayer les animaux sauvages et les troupeaux alentours.

Je préserve les milieux aquatiques

x_atxisNe pas saccager  Quel plaisir de se baigner dans un lac ou une rivière en été ! Mais attention, les milieux aquatiques sont fragiles, il faut donc éviter de piétiner le fond ou de remuer la vase, de déplacer des cailloux ou d’arracher les plantes, pour ne pas troubler tout un écosystème.

Une attitude raisonnée  La pêche pratiquée de manière excessive n’est pas recommandée : il faut se limiter à la consommation familiale et respecter les tailles minimales des poissons, crustacés et coquillages, pour assurer le renouvellement des espèces.
Certaines d’entre elles sont protégées par la loi et soumises à des restrictions (par exemple: la collecte des oursins est strictement interdite du 1er mai au 31 août, pendant la période de reproduction), il est donc bon de s’informer.

Montagne du Haut Languedoc. Nature du Haut Languedoc. Conseils environnement. Dessins COP21

  Dessins réalisés dans le contexte de la Cop21, diffusés par Greenpeace © Tena – Jiho – Aurel | Cartooning for Peace